\n\nLa technologie du drone s’est perfectionnée depuis quelques années. Les particuliers amateurs de modélisme se pressent pour se procurer l’un de ces joujoux télécommandés. La presse s’est emparée du sujet avec les survols des centrales nucléaires. D’une part elle aborde les différents usages des drones civils et de l’autre elle s’est interrogée sur la réglementation nécessaire pour éviter les accidents ou les violations de territoires.\n\n \n
La montée en puissance des drones
\nDe nos jours les drones peuvent intervenir partout et ils inquiètent autant qu’ils fascinent. Ce n’est qu’un début et il va falloir s’y habituer. Ils aident dans les livraisons, dans l’armée mais sont aussi des outils de prévention ou de surveillance. Appelé aussi UAV (Umnanned Aerial Vehicle) ces engins peuvent contrôler des manifestations mais aussi amuser petits et grands. Depuis quelques mois, le marché des drones de loisirs est en pleine explosion.\n\nUn réseau social propose d’ailleurs aux dronistes de partager leurs plus belles vidéos. Ces engins volants ont une qualité d’image exceptionnelle et sont de plus en plus utilisés dans le domaine télévisuel. Le premier festival dédié aux films de drones sera lancé en février 2015 à New York.\n\n \n
Une réglementation encore incomplète
\nL’espace aérien est-il libre ? Comme tout objet volant, le drone est soumis à une réglementation, que ce soit pour sécuriser les personnes en cas de « crash », pour garantir la sûreté de certains lieux stratégiques ou pour encadrer la prise de photographie du haut des engins. L’arrêté du 11 avril 2012 définit le drone comme « un aéronef qui circule sans personne à bord ». Le mot vient de l’anglais drone, qui désigne le faux-bourdon. Les règles à respecter sont différentes en fonction de l’usage du drone, de son poids, des zones survolées etc. Le vol doit se faire sous une altitude inférieure à 150 mètres. Pour pouvoir faire voler son drone, il faut consulter les cartes aéronautiques de la DGAC (Direction générale de l’Aviation civile). Un survol effectué sans autorisation est punissable d’une peine d’emprisonnement d’un an et de 75 000 € d’amende.\n\n \n
Bebop, le dernier né de Parrot
\nLe fabricant français de drones Parrot est un pionnier dans le domaine des drones de divertissement – la première société au monde à commercialiser un drone à un prix abordable à moins de 300 euros pour son modèle phare l’AR Drone. Son dernier modèle est le Bebop. Sa principale nouveauté qui reste « un jouet » commercialisé à 499 euros, repose dans sa caméra frontale haute définition, à objectif « fisheye » permettant une prise de vue à 180 degrés.\n\nBebop est pilotable depuis un téléphone ou une tablette via une connexion Wifi mais aussi avec une télécommande (en option), qui permet d’étendre la portée du vol. Il est aussi compatible avec des lunettes de réalité virtuelle pour voler totalement en immersion : le pilote dirige le drone avec les joysticks tandis que l’angle de vue de la caméra suit les mouvements de sa tête.\n\n